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Irak : Téhéran riposte et tire sur deux bases de soldats américains

Le ministre iranien des Affaires étrangères a affirmé que son pays avait mené et « terminé » dans la nuit des représailles « proportionnées » à l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani.

Les Gardiens de la Révolution iraniens menacent de « réponses encore plus dévastatrices » en cas de riposte. Les forces irakiennes ne comptent aucune victime.

 

« Entre 22 h 45 et 23 h 15, l’Irak a été bombardé par 22 missiles – 17 sur la base aérienne d’Aïn al-Assad (…) et cinq sur la ville d’Erbil – qui ont tous touché des installations de la coalition internationale antijihadistes emmenée par les États-Unis », indique le commandement militaire irakien dans un communiqué, publié sept heures après l’attaque menée par Téhéran, parrain du pouvoir à Bagdad. Le communiqué ne fait toutefois pas mention d’éventuelles victimes au sein des forces de la coalition.

Menace sur Israël et sur « des gouvernements alliés » des États-Unis

Les Gardiens de la Révolution iraniens ont confirmé avoir riposté mercredi dans la nuit à l’assassinat du général Qassem Soleimani en attaquant à coups de missiles la base aérienne d’Aïn al-Assad en Irak, utilisée par l’armée américaine, selon la télévision d’État iranienne. Les Gardiens « confirment avoir frappé (cette) base en Irak avec des dizaines de missiles », et menacent de « réponses encore plus dévastatrices » en cas de riposte américaine, écrit PressTV, la chaîne d’information iranienne en anglais, sur son compte Twitter.

Le ministre iranien des Affaires étrangères a affirmé que son pays avait mené et « terminé » dans la nuit des représailles « proportionnées » à l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani, tué en Irak par Washington. « L’Iran a pris et terminé des mesures proportionnées d’autodéfense conformes à […] la charte de l’ONU en attaquant une base d’où ont été lancées des attaques lâches contre nos citoyens et officiers de haut rang. Nous ne cherchons pas l’escalade ou la guerre, mais nous nous défendrons contre toute agression », a écrit Mohammad Javad Zarif sur son compte Twitter.

AFP

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