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Le film de Nabil Ayouch n’est pas le premier film marocain en sélection officielle à Cannes

C’est ce qu’affirme Rachid Naim, professeur universitaire et critique de cinéma sur son compte Facebook. Le critique cite, entre autres, «Ames et rythmes» de Abdelaziz Ramdani produit en 1962.

« Non, le Maroc ne sera pas en compétition officielle à Cannes pour la première fois. Il y est même pour la sixième fois, au moins ! », affirme Rachid Naim. Dans un post publié sur son compte facebook, il apporte des éclairages sur l’histoire de la participation des films marocains à la sélection officielle de Cannes.

« Dans Je vois, ici et là, qu’on nous annonce que le Maroc figurera cette année pour la première fois en compétition officielle au prochain Festival de Cannes avec la sélection de “Casablanca Beats” (Haut et fort) de Nabil Ayouch dans cette prestigieuse compétition officielle. Tant mieux pour Nabil Ayouch et je m’en réjouis !», déclare d’emblée le critique de cinéma.

« Sauf que n’est pas la première fois que le Maroc se retrouve en compétition officielle au Festival de Cannes. C’est même la sixième fois, au moins ! », ajoute-t-il.

« En 1947, déjà, Jean Mauran présente Mârouf, savetier du Caire en compétition officielle à Cannes. Le film est joué par les acteurs Tawfik Filali, Mohammed Touri et Leila Wehby. En 1952, le grand Orson Welles présenta son film Othello sous la bannière marocaine et gagna même la plus haute des récompenses. Ainsi, le nom du Royaume du Maroc figure parmi les rares pays dans la liste des vainqueurs Palmes d’Or. La troisième fois, en 1956, Henry Jacques présenta sous les couleurs marocaines Toubib El Affia (Le Médecin malgré lui). La quatrième fois où le Maroc a gouté à la compétition officielle était en 1962 avec “Âmes et rythmes” de Abdelaziz Ramdani, en 1962.

Il y a d’autres films en compétition officielle où le Maroc figure en tant que pays co-producteur mais ceux-ci ne figurent pas dans cette petite liste. »

Dans le même sens, Roland Carrée, docteur en cinéma et enseignant à l’ ÉSAV Marrakech confirme les propos de Rachid Naim. Il répond en effet au post du chercheur en déclarant « effectivement pour Abdelaziz Ramdani».

 

BledNews

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