Le gouvernement espagnol prévoit d’approuver une modification du règlement sur l’immigration pour accélérer et faciliter l’intégration des immigrés sur le marché du travail. La réforme vise à améliorer l’embauche à l’origine, à faciliter la régularisation par les racines de ceux qui sont déjà en Espagne, à permettre aux étudiants étrangers de travailler et à simplifier les conditions pour être employé en tant que salarié.
La proposition du ministère de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et de la Migration propose d’assouplir les exigences actuellement requises pour obtenir des permis de séjour et de travail, afin de couvrir les postes vacants croissants sur le marché du travail espagnol.
Parmi les propositions figure “l’enracinement par la formation”, qui permettrait aux personnes qui se trouvent en Espagne en situation irrégulière depuis deux ans et assument un engagement effectif de formation dans des secteurs à forte demande d’emploi d’obtenir un permis de séjour.
La réglementation réformée exige, en cas de racines professionnelles, que l’étranger soit resté en Espagne pendant au moins deux ans et ait travaillé régulièrement ou irrégulièrement pendant une période prouvée de six mois.
En cas d’ancrage social, une période de résidence en Espagne de trois ans et des liens familiaux doivent être démontrés ou un rapport prouvant leur insertion dans la société doit être fourni, mais également un contrat d’une durée minimale d’un an.
Parmi les objectifs figure également la constitution d’un catalogue des métiers difficiles à couvrir, qui permette de connaître plus précisément les besoins du marché du travail afin d’améliorer les procédures d’embauche à la Source.
Concernant les étudiants étrangers, le ministère souhaite qu’ils puissent combiner études et emploi (avec un maximum de 30 heures par semaine), ce qui est désormais interdit, sauf exceptions.
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