Le tweet de l’ex patron du Fonds Monétaire International déchu, Dominique Strauss Kahn, de ce vendredi 4 décembre a fait l’effet d’une traînée de poudre.
Il y annonce « Pour la première fois, j’ai accepté dans un film documentaire de revenir sur l’ensemble de mon histoire personnelle et professionnelle, de la politique française aux sphères internationales” en faisant référence à l’affaire Sofitel où, accusé d’agression sexuelle par une femme de chambre, il fût arrêté en mai 2011 à New York. Alors grand favori pour l’élection présidentielle de 2012, il voit sa carrière politique brisée.
“Je n’ai jamais donné ma version des faits qui ont marqué mon retrait de la vie politique, d’autres s’en sont chargés à ma place, prenant la parole à partir de coupures de presse, d’interviews et de faits réels ou supposés. L’heure est venue de m’exprimer”, ajoute-t-il.
A l’automne 2021, le documentaire devrait passer sur Netflix et DSK, peu disert dans la presse, éclairera l’opinion publique sur une affaire qui a fait couler beaucoup d’encre.
Si sa trajectoire vers la présidentielle française a été brisée, les affaires semblent mieux réussir à l’ex-ministre des finances. Avec Parnasse International, la société qu’il lance à quelques kilomètres de la capitale économique du Maroc, Casablanca, dont il est « le seul et unique actionnaire et employé », selon la presse française, il réalise entre 2013 et 2018 un gain de 21 millions d’euros.
Depuis la pandémie, c’est au Maroc qu’il se confine avec sa femme, Myriam L’Aouffir, une marocaine de 52 ans passée par l’ambassade du Maroc à Paris et par les bureaux de France Télévisions. Très discrète depuis son mariage en 2017 avec DSK, elle a elle aussi brisé le silence ces dernières semaines en se confiant, pour la toute première fois, à un média français sur sa vie de couple.
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