C’est une reconnaissance à laquelle hommes et femmes, nombreux, appelaient depuis de longues années. Le témoignage de la femme vaudra celui de l’homme devant les adouls.
La femme devient ainsi l’égale de l’homme en termes de droit. Le «Lafif adli», édit établi par les Adouls sur la base d’un témoignage collectif, prendra en compte le témoignage d’une femme au même titre que celui d’un homme. C’est un projet de loi qui serait dans le pipe et prêt à être adopté, selon certaines sources fiables.
Jusqu’à présent, il fallait deux femmes pour égaler un homme. L’explication fournie était que la sensibilité de la femme étant plus grande que celle de l’homme, cette dernière avait besoin d’un autre avis pour que son témoignage soit subjectif. Une pure aberration.
Le projet de loi portant organisation de la profession de Adouls aurait introduit cette nouvelle disposition. Depuis que la profession des notaires traditionnels (Adouls) est ouverte aux femmes, ce genre de contradiction n’avait plus lieu d’être. Le Conseil supérieur des oulémas aurait déjà cautionné ce changement. Cette dernière s’inspirait-elle de la charia?
Le nouveau texte, qui fait consensus, insiste sur une plus grande ouverture de la profession aux femmes, ouverture actée depuis 2018.
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