Les adouls sont très mécontents de la sourde oreille de leur administration de tutelle et viennent de décréter une grève du 1er au 7 juillet. Leurs principales revendications portent sur l’indépendance de la profession et sa modernisation.
Les adouls reviennent à la charge. Depuis plusieurs mois, ils ne cessent de demander l’équité et l’égalité entre les professions judicaires, leur indépendance en tant que profession et la dématérialisation des procédures pour simplifier la vie aux adouls mais aussi aux usagers. Ces doléances datent de plus de dix ans. Mais toujours rien vu de concret, affirment-ils.
En tête des revendications des adouls, l’égalité avec les autres professions judiciaires. La grogne des adouls est particulièrement virulente s’agissant de l’article 93 de la loi de finances n°48-09. Ce dernier stipule qu’en matière de logement social, le compromis de vente et le contrat de vente définitif doivent être passés devant notaire. Une condition qui mécontente particulièrement les adouls car jugée discriminatoire et excluant la profession. Même position par rapport à leur exclusion de la rédaction des contrats de vente à crédit bancaire.
Les adouls demandent de ce fait une adaptation des lois avec le contexte actuel où la profession a beaucoup évolué et possède les compétences nécessaires pour pouvoir exercer.
La grève du 1er au 7 juillet entraînera de grands retards surtout en cette période où de nombreuses cérémonies de mariage sont programmées.
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