Maroc

Syndicats et patronat rencontrent le Premier Ministre Akhannouch

Le dialogue social reprend ce jeudi 24 février.

Le Chef de gouvernement, Aziz Akhannouch, a annoncé le lancement, jeudi prochain, des rounds de dialogue social auquel sont conviées les centrales syndicales les plus représentatives et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).

Intervenant lors du 6è Forum parlementaire sur la justice sociale à la Chambre des conseillers, Akhannouch a plaidé pour faire de ce round une opportunité de réflexion sérieuse et responsable afin de convenir d’une charte nationale du dialogue social qui définit les droits et les devoirs des différents acteurs, fixe les règles, les structures et les institutions du dialogue et réglemente les modalités de travail et de délibération autour des questions intéressant la classe ouvrière et les hommes d’affaires.

« Je suis absolument certain que chacune des composantes du dialogue social, invoquera l’esprit patriotique sincère et placera l’intérêt national au-dessus de toutes les considérations », a dit le Chef de gouvernement, notant que « les défis auxquels le Maroc est confronté ne peuvent être résolus que par la coopération pour gagner les paris et consolider la paix sociale d’une manière qui garantisse la justice sociale et la dignité humaine », soit un pilier majeur de l’État social, dont les fondements ont été jetés par le Roi Mohammed VI.

A cet égard, le chef de l’Exécutif a appelé les syndicats et la CGEM à coopérer, car « le destin est commun », faisant part de l’ouverture du gouvernement au dialogue loin de toute arrière pensée, avec pour seule finalité l’intérêt général.

Pour Akhannouch, le dialogue social n’est pas une norme morale, mais plutôt une incarnation de la démocratie participative instaurée par la constitution de 2011. Il s’est en ce sens, engagé à en développer une nouvelle vision et à l’élargir aux questions émergentes en renforçant la position des acteurs syndicaux et en leur fournissant les capacités nécessaires pour travailler et promouvoir le droit et la liberté d’association.

« Nous cherchons à créer une nouvelle charte du dialogue social entre le gouvernement et les partenaires sociaux, qui mène à la réalisation du développement sans nuire à aucune partie et en garantissant les droits de chaque partenaire dans le dialogue », a-t-il affirmé.

De même, Akhannouch s’est engagé à ouvrir un dialogue avec les syndicats et les entreprises contractantes sur le projet de loi organique relatif au droit de grève, en tout réalisme et audace.

 

 

BledNews/MAP

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