
C’est la nomination qui fait le plus parler d’elle en ce 16 juillet. La nomination de Najat Vallaud-Belkacem comme conseillère maître à la Cour des comptes, officialisée lors du Conseil des ministres de ce mercredi, fait en effet polémique au sein de la classe politique. Certains dénoncent notamment un possible marchandage politique de la part du chef du gouvernement.
Dans l’une de ses éditions, Le Canard Enchaîné a fait le lien entre la vie personnelle et professionnelle de la Présidente de France, terre d’asile en évoquant son époux qui est Boris Vallaud, président du groupe PS à l’Assemblée.
L’hebdomadaire écrit : “Pour éviter la censure, Bayrou est prêt à tout. Même à marchander la nomination à la Cour des comptes de la socialiste Najat Vallaud-Belkacem contre la neutralité du groupe PS lors du vote du budget à la rentrée”. “La République des copines et des coquins, ça suffit”, écrit de son côté l’élu RN Jean-Philippe Tanguy. Il annonce d’ailleurs vouloir saisir le Conseil d’État contre cette nomination.
La réaction de NVB
Sur son compte X, Najat Vallaud Belkacem se défend. “Un étudiant en première année de journalisme saurait qu’il faut toujours recouper les infos, et pas se contenter de recopier les vacheries susurrées par quelques malins.”
Et d’ajouter : “Pas très compliqué alors de découvrir que la voie que j’ai volontairement utilisée pour la Cour est celle du concours… pas grand-chose à voir avec une nomination politique.”
En France, un “maître des comptes” à la Cour des comptes, en France, est un magistrat de niveau supérieur, faisant partie des membres de la Cour. Il est généralement recruté après avoir réussi le concours de l’ENA et possède une expertise en droit public et en finances publiques. Les maîtres des comptes participent au contrôle des finances publiques et à la vérification de la régularité des comptes, notamment ceux de l’État et des organismes.
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