Maroc

L’ouverture des frontières reste tributaire de la situation épidémiologique

Le gouvernement prolongera-t-il ou pas la fermeture des frontières au-de-là du 31 janvier? Eléments de réponse.

Le ministre chargé des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a indiqué que l’ouverture des frontières, fermées par le Maroc en raison de la pandémie, demeure tributaire de l’amélioration de la situation épidémiologique.

Jusqu’à présent, le gouvernement semble ne pas avoir tranché sur la question de l’ouverture des frontières après le 31 janvier, ou la prolongation de la fermeture. En réponse aux journalistes présents au point de presse tenu à l’issue du Conseil de gouvernement, réuni ce jeudi 6 janvier, Mustapha Baitas a assuré que « le jour où la situation épidémiologique s’améliorera, les frontières seront ouvertes».

« La question de l’ouverture des frontières n’est pas une décision facile. Elle repose plutôt sur une extrapolation prudente d’indicateurs, tant internes qu’externes. Mais nous espérons que la vague actuelle ne soit pas longue. Et lorsqu’elle prendra fin, elle sera suivie par des mesures appropriées », a-t-il assuré.

Concernant la situation épidémiologique au Royaume, Baitas a indiqué qu’elle n’était malheureusement pas rassurante. « Nous enregistrions jusque-là une centaine de cas par jour. Aujourd’hui, le nombre de contaminations a considérablement augmenté. Certains ont même atteint la réanimation, dont la plupart ne sont pas vaccinés, ou vaccinés avec deux doses et n’ont pas reçu la dose de rappel», a-t-il expliqué.

Dans ce sens, le porte-parole du gouvernement a appelé les citoyens à adhérer à la campagne de vaccination anti-covid, notant que ce « processus est la seule solution, puisque la probabilité que les personnes vaccinées atteignent la réanimation est très faible ». Il a ainsi souligné que le nombre de personnes qui adhèrent aujourd’hui à la vaccination a augmenté, atteignant 70.000 personnes par jour.

S’agissant la possibilité de fermer les écoles et adopter l’enseignement à distance, suite aux clusters enregistrés dans certains établissements scolaires, Mustapha Baitas a fait savoir « que cela n’est pas possible, vu la situation actuelle », considérant que « l’approche adoptée par le gouvernement et le ministère de l’Éducation nationale est utile, puisque les clusters sont cernés dans le cadre de la loi sur l’état d’urgence qui permet aux responsables territoriaux de prendre les mesures adéquates ».

Concernant le sauvetage du secteur du tourisme qui agonise, Mustapha Baitas a indiqué que cette question est parmi celles suivies de près par l’Exécutif. «Cela dit, et à la lumière du coronavirus, il est difficile de prédire ses développements, d’autant plus qu’il y a de nouveaux variants», a dit le porte-parole du gouvernement, notant que l’exécutif et le ministère en charge du secteur poursuivent leur dialogue avec les acteurs du secteur.

Par ailleurs, et sur la question du scandale du harcèlement sexuel qui a secoué les universités du Royaume, Mustapha Baitas a indiqué que « l’autorité exécutive ne peut pas s’immiscer dans le travail du pouvoir judiciaire, par respect à son indépendance».

«Le travail du gouvernement s’arrête au moment de l’envoi d’une commission d’enquête à travers le département gouvernemental concerné. Et si la question est de nature délictuelle ou pénale, l’affaire est confiée au pouvoir judiciaire et il n’est pas possible de s’immiscer dans son travail« , a-t-il tranché.

 

BledNews/ MAP

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