Monde

Iran : une immense foule a rendu hommage au général Soleimani à Téhéran

Les Iraniens se sont déplacés en masse pour rendre hommage au général Soleimani ce lundi matin à Téhéran.

Une prière en l’honneur du soldat, tué lors d’une attaque américaine, a été présidée par l’ayatollah Ali Khamenei dans la journée ce lundi.

Les Iraniens se sont déplacés en masse pour rendre hommage au général Soleimani   lundi matin à Téhéran. Comme l’a remarqué un journaliste de l’AFP , la foule était présente avant 8 heures (heure locale) aux abords de l’université, dans le centre de la capitale iranienne. Brandissant des portraits du soldat et agitant des drapeaux rouges (couleur du sang des « martyrs » iraniens, libanais ou irakiens), des personnes défilent aussi le long des avenues Enghelab (« Révolution » en persan) et Azadi (« Liberté »).

Une prière d’Ali Khamenei

L’ayatollah Ali Khamenei, visiblement ému, a présidé une prière peu après 9 h 30 (heure locale) devant le cercueil du général à l’université de Téhéran. Entouré du président iranien Hassan Rohani, du président du Parlement Ali Larijani, du chef des Gardiens de la révolution, le général Hossein Salami, et du chef de l’Autorité judiciaire, Ebrahim Raïssi, le guide suprême a prononcé une prière en arabe, avant de quitter les lieux. Les premiers rangs de l’assistance se sont alors rués sur les cercueils contenant les restes du général, de l’Irakien Abou Mehdi al-Mouhandis (numéro deux du Hachd al-Chaabi – une coalition de paramilitaires pro-Iran intégrée aux forces de sécurité), et de quatre autres Iraniens tués en même temps qu’eux.

« Vengeance, vengeance ! »

Depuis la mort du général Soleimani le monde entier redoute une grave escalade. Téhéran a promis une « riposte militaire », une « dure vengeance » qui frappera « au bon endroit et au bon moment ». Alors que les appels à la « désescalade » et à la « retenue » émanant de nombreuses capitales dans le monde se multiplient, le président américain Donald Trump ne fait rien pour apaiser les inquiétudes. Si l’Iran fait « quoi que ce soit, il y aura des représailles majeures », a-t-il lancé dimanche. Le président américain a également évoqué la possibilité d’imposer des sanctions « très fortes » à l’encontre de Bagdad après le vote dimanche par le Parlement irakien d’une résolution demandant le départ des troupes américaines d’Irak. L’Iran a salué cette décision.

AFP

Tags

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Fermer
Fermer

Adblock détecté

S'il vous plaît envisager de nous soutenir en désactivant votre bloqueur de publicité