Quelque 23 projets ont bénéficié d’un soutien financier dans le domaine de la musique et des arts chorégraphiques au titre de la 1ère session de 2018.
C’est ce qu’a indiqué le ministère de la Culture et de la Communication, notant que cet appui s’inscrit dans le cadre de son plan d’action visant à instaurer une industrie nationale de culture et de création.
Dans un communiqué diffusé dimanche, le ministère précise que ces projets concernent les domaines de la production musicale et du chant, la promotion du produit musical et la chanson ainsi que les arts chorégraphiques et de spectacle, ajoutant que ce soutien a été apporté à partir de l’allocation de crédits des dépenses du fonds national de l’œuvre culturelle dédiées à l’appui de la création et aux créateurs pour les encourager à faire preuve d’initiative et d’innovation et poursuivre leurs efforts dans le domaine culturel.
Cet appui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action du ministère (secteur de la culture) visant à mettre en place des mécanismes pour développer les industries culturelles et créatives, lesquels mécanismes ciblent l’ensemble de la chaîne de valeur créative (création, production, promotion et distribution) tout en tenant compte du niveau d’évolution de l’industrie culturelle, poursuit le minière, faisant observer que cette aide relève des aspects liés au financement qui repose sur un programme d’appui aux industries de la culture et de la création dans les domaines de la musique et des arts chorégraphiques.
D’autre part, “à travers la liaison établie entre la culture et le développement global en se basant sur la modernisation de l’interaction avec les domaines culturels à travers la mise en place des conditions favorables à l’essor des créations culturelles, et dans le cadre de l’accompagnement des principes de la créativité dans les domaines de la musique et des arts chorégraphiques, le ministère a procédé à la révision des principes de formation dans ces domaines, compte tenu de leur rôle dans le développement des goûts chez les jeunes, leur formation et leur qualification”, relève le communiqué.
Il s’agit, en effet, de favoriser la contribution des jeunes dans les domaines de spécialité, de créativité et de promouvoir l’éducation à la musique au profit d’une large catégorie de jeunes au Maroc, et ce en poursuivant la mise en œuvre d’ateliers relatifs aux nouveaux espaces culturels, à travers tout le Royaume, dans le but d’atteindre la justice spatiale à laquelle elle aspire, ajoute-t-on.
Ainsi des conservatoires de musique ont été créés dans les villes de Taza, Al Hoceima, Errachidia, Guelmim et Dakhla, alors que d’autres espaces culturels dédiés à de nouveaux conservatoires de musique ont été aménagés, fait savoir le ministère qui souligne avoir, par ailleurs, veillé à actualiser les programmes éducatifs des conservatoires relevant de son autorité, en phase avec les programmes adoptés à l’échelle internationale.
MAP