La ville, principal récepteur touristique du Maroc, tente, tant bien que mal, de faire face à une crise sans précédent. Si certains établissements hôteliers ont rouvert début septembre, d’autres ne font encore qu’enregistrer les réservations.
L’heure est loin d’être à l’optimisme chez les hôteliers de la ville de Marrakech.L’annonce de l’ouverture des frontières à certaines catégories de personnes a pourtant été bien accueillie.
Depuis ce 6 septembre en effet, les étrangers sont habilités à se rendre au Maroc sur simple présentation d’une réservation d’hôtel. Après les Marocains résidant au Maroc, les MRE et les étrangers résidant au Maroc, la liste des personnes autorisées à venir a donc été élargie à deux nouvelles catégories : les professionnels disposant de l’invitation d’une entreprise et les personnes étrangères disposant d’une réservation d’hôtel, autrement dit les touristes. Ces derniers devront emprunter les compagnies effectuant les vols spéciaux pour se rendre au Maroc : Air Arabia, Air France et Transavia pour le trafic entre le Maroc et la France, Tui Fly pour la Belgique et Royal Air Maroc pour l’ensemble des destinations desservies. Celles-ci sont au nombre de 17 pour RAM : France, Belgique, Allemagne, Pays-Bas, Royaume Uni, Espagne, Italie, Turquie, Canada, USA, Russie, Emirats Arabes Unis, Arabie Saoudite, Tunisie, Sénégal, Côte d’Ivoire et Mauritanie.
Si les réservations se font encore très rares, les hôtels de la principale ville touristique marocaine ont commencé à rouvrir leurs portes. Beaucoup étaient fermés depuis le début de l’épidémie. D’autres ont rouvert en juin. D’autres viennent à peine de se remettre au travail, début septembre. D’autres enfin se contentent pour le moment d’enregistrer les réservations sans vraiment avoir une visibilité sur le début de leur activité.
La gestion « hasardeuse » des autorités concernant les dates de confinement et déconfinement empêche toute organisation de l’activité. De grands hôtels se trouvent victimes de cette improvisation et ont décidé de ne carrément pas ouvrir leurs portes pour le moment.
Interrogés, certains professionnels espèrent avoir des réservations pour les fêtes de fin d’année, Marrakech étant une des destinations fétiches de milliers de touristes à fin décembre.
Mais c’est encore une fois des prévisions aléatoires. Tout dépendra de l’évolution de l’épidémie et de l’arrivée du vaccin sur les marchés mondiaux.
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