Economie

Manque d’eau: Situation catastrophique avec 70% de déficit

Le manque de précipitation rend la situation alarmante.

Pour la période comprise entre le 1er septembre 2023 et le 19 janvier 2024, les précipitations au Maroc étaient comprises entre 2 et 148 mm, ce qui représente un déficit de 70% par rapport à une pluviométrie moyenne.
Le ministre de l’Équipement et de l’eau, Nizar Baraka, multiplie les sorties médiatiques pour tirer la sonnette d’alarme quant à la situation hydrique du Maroc. Celle-ci devient réellement préoccupante.  Dans un entretien au quotidien arabophone Assahra Almaghribya, il explique que durant la période allant du 1er septembre 2023 au 19 janvier 2024, le Maroc a enregistré des précipitations comprises entre 2 et 148 mm, ce qui représente un déficit de 70% au niveau national par rapport à notre moyenne pluviométrique. En conséquence de cette situation, les apports d’eau enregistrés dans les grands barrages du Royaume au cours de la même période ont été de l’ordre de 621 millions de mètres cubes, ce qui représente un déficit de 84% par rapport au niveau moyen annuel de ces apports d’eau. Cette situation relative aux apports d’eau s’est répercutée sur les retenues des barrages, qui enregistraient, au 19 janvier 2024, des stocks de 3,73 milliards de mètres cubes, soit un taux de remplissage de 23,14%, contre 31,56% pour la même période de l’année dernière. La période 2019-2023 compte parmi les plus sèches, avec des apports totaux de 15,3 milliards de mètres cubes, avec une saison 2021-2022 qui a connu les plus bas niveaux d’apports, ne dépassant pas 2 milliards de mètres cubes, ce qui a eu un impact important sur les stocks d’eau des retenues des barrages et a nécessité de réduire les volumes d’eau destinés à l’irrigation afin d’assurer l’approvisionnement en eau potable des villes. Dans tous les bassins hydrauliques que compte le Royaume, le niveau des réserves d’eau a atteint un seuil extrêmement critique, nécessitant inévitablement une action de toute urgence.
La situation est donc extrêmement critique et des mesures d’urgence sont prévues pour y pallier, ne fût-ce que partiellement. L’irrigation agricole et la consommation d’eau potable sont aussi très impactées.
BledNews
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