Le Maroc parviendra-t-il à freiner l’hémorragie du personnel de la santé vers l’étranger dont, en grande partie, le Canada. Le pays compte recruter 4000 infirmiers étrangers dont de nombreux arrivant du Maroc. C’est, pour ce dernier, l’hémorragie, un phénomène observé depuis le début de la crise sanitaire.
4000 infirmiers étrangers émigreront cette année 2022 vers le Canada pour s’y installer et pratiquer leur profession. La majorité d’entre eux proviendront du Maroc.
C’est le Québec qui lance, pour 2022, une vaste campagne de recrutement de personnel soignant. Juste avant la crise, on estimait à 20.000 les besoins en travailleurs de santé dans les hôpitaux. Avec la crise, ces besoins ont grandi. Le pays n’a pas d’autre choix que de recruter à l’étranger et le Maroc fait partie des pays les plus ciblés par ces campagnes de recrutement. Les conditions de travail proposées, comparativement à celles en vigueur dans les hôpitaux marocains, ne fait pas hésiter grand nombre d’infirmiers qui quittent leur pays pour une situation nettement meilleure à l’étranger. L’adaptation est rapide, notamment grâce à la langue française, parlée par les migrants marocains qui arrivent.
Pour le Maroc, le problème de la fuite de cette catégorie de personnel se pose avec acuité. La question est: qu’offre-t-il à ceux qu’il pourrait convaincre de rester?
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