
La décision est une victoire pour le fondateur de WikiLeaks et ses avocats. La juge Vanessa Baraitser a estimé que l’état psychologique du lanceur d’alerte, actuellement incarcéré à Londres, était incompatible avec une extradition.
La justice britannique a considéré, lundi 4 janvier, que le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, ne pouvait pas être extradé vers les Etats-Unis pour s’être procuré et avoir publié en 2010 des documents gouvernementaux américains secrets, ainsi que pour piratage informatique. La juge Vanessa Baraitser a estimé que l’état psychologique du lanceur d’alerte était incompatible avec une extradition.
L’Australien risque aux États-Unis 175 ans de prison pour avoir diffusé, à partir de 2010, plus de 700 000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, notamment en Irak et en Afghanistan. Les États-Unis reprochent au fondateur de WikiLeaks d’avoir mis en danger des sources des services américains, accusation qu’il conteste. Parmi les documents publiés figurait une vidéo montrant des civils tués par les tirs d’un hélicoptère de combat américain en Irak en juillet 2007, dont deux journalistes de l’agence Reuters.
Agences