100.000 candidats aux concours de recrutement dans l’enseignement

Les concours pour le recrutement d’enseignant dans la fonction publique suscitent l’engouement, comme cela a toujours été le cas. Cette année, ce ne sont pas moins de 100.000 candidats qui ont déposé leur demande.

Quelques heures après l’annonce du ministère de l’Éducation, vendredi 19 novembre, que l’âge maximum requis pour passer le concours de recrutement des enseignants est désormais fixé à 30 ans, des centaines d’étudiants avaient manifesté à Fès pour dénoncer cette mesure. Dans les groupes Facebook des diplômés préparant les concours, c’est l’affolement total! Pour rappel, la limite d’âge était fixée à 45 ans avant l’introduction de cette nouvelle mesure.

Malgré le mécontentement, Chakib Benmoussa, ministre en charge de l’enseignement, n’a pas démordu. Il persiste et signe en maintenant cet âge maximum et en limitant donc drastiquement le nombre de personnes éligibles.

D’après le département de Chakib Benmoussa, les candidats devront passer par une procédure de pré-sélection au concours écrit sur la base de critères “objectifs et rigoureux, afin de renforcer la sélectivité du concours, et l’attractivité des métiers de l’enseignement pour les meilleurs candidats”. les critères pris en compte seront la mention obtenue au baccalauréat, celle de la licence et la durée pour l’obtention de cette dernière.

Les candidats devront aussi présenter une lettre de motivation pour évaluer leur intérêt pour les métiers de l’éducation et favoriser ainsi les vocations, affirme le ministère, ajoutant que les titulaires de licence d’éducation seront exemptés de la phase de pré-sélection et seront, donc, soumis directement au concours écrit, une disposition qui contribue à encourager les parcours de formation longs en 5 ans renforçant la professionnalisation du métier.

Ces mesures viseraient à améliorer l’efficacité de l’enseignement public en sélectionnant les profils les plus adéquats et compétents.

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