
Des discussions entre le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie ce mecredi à l’ONU à Genève pour tenter de relancer les négociations sur le territoire disputé du Sahara occidental, au point mort depuis 2012.
Présentée par l’ONU comme un “premier pas vers un processus renouvelé de négociations en vue de parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental”, cette réunion sous forme de “table ronde” s’annonce difficile, alors que chaque partie campe sur ses positions.Chargé du dossier depuis 2017, l’ex-président allemand Horst Kohler espère au moins “ouvrir un nouveau chapitre dans le processus politique” afin de trouver à terme une solution. Rabat, dont la délégation à Genève est conduite par le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita, rejette toute solution autre qu’une autonomie sous sa souveraineté, en invoquant la nécessité de préserver la stabilité régionale.
Le dernier cycle de négociations directes mené lancé par l’ONU en mars 2007 s’est enlisé en mars 2012, en raison de désaccords continus entre le Maroc et le Polisario sur le statut du territoire et sur la composition du corps électoral pour le référendum d’autodétermination.
L’ordre du jour de la réunion à Genève reste très vague: “situation actuelle, intégration régionale, prochaines étapes du processus politique”, selon l’ONU.
Agences