Les propos du Président français, Emmanuel Macron suite à l’assassinat de Samuel Paty et l’histoire des caricatures du prophète Mohamed ont créé un tollé dans le monde musulman. Mais pas que. Même aux USA, au Canada et en Asie, le président a été très critiqué. Ce dernier a voulu apaiser les tensions sur la chaîne Al Jazeera.
« Ses propos sur la lutte contre les séparatismes sont déformés et ceux sur les caricatures souvent caricaturés », explique-t-on dans son entourage.
« Les réactions du monde musulman ont été dues à beaucoup de mensonges, et au fait que les gens ont cru comprendre que moi, j’étais favorable à ces caricatures », a affirmé le président français. Il est cependant « favorable à ce qu’on puisse écrire, penser, dessiner librement dans mon pays parce que je pense que c’est important, que c’est un droit, ce sont nos libertés. ».
Et d’ajouter «décider du boycott d’un pays, d’un peuple, parce qu’un journal a dit quelque chose dans notre pays, est fou, ». Charlie Hebdo n’est pas la voix de l’état français. Mais l’État français respecte la liberté d’expression…de là à boycotter la France parce qu’un « journal indépendant a sorti des caricatures »… C’est en quelque sorte le message qu’a voulu faire passer le président de la République française. Si Emmanuel Macron a été ferme quant à la liberté d’expression au niveau de laquelle il ne peut à aucun moment intervenir, il n’a pas dit un mot sur les «limites » de cette liberté d’expression. Contrairement à Justin Trudeau, premier ministre canadien qui affirmait quelques heures plus tôt que «la liberté d’expression n’est “pas sans limites” et ne doit pas “blesser de façon arbitraire et inutile” certaines communautés ».
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