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Prises d’assaut, les agences RAM à Bruxelles et Paris ferment leurs portes

Dès lundi matin, les agences ont été submergées par les MRE qui voulaient prendre ou échanger un billet.

C’est une foule incroyable qui s’est ruée lundi matin sur les agences Royal Air Maroc de Bruxelles et Paris pour prendre des billets ou échanger ceux déjà achetés à des tarifs beaucoup plus élevés. Ne pouvant faire face à cet assaut, les agences ont dû fermer.
Dimanche 13 juin, le Roi Mohammed VI a donné ses instructions pour faciliter le retour des Marocains résidant à l’étranger dans leur pays à des prix accessibles.

L’ordre est donné “à l’ensemble des intervenants dans le domaine du transport aérien, en particulier la compagnie Royal Air Maroc, ainsi qu’aux différents acteurs du transport maritime, de veiller à pratiquer des prix raisonnables qui soient à la portée de tous”.

Quelques heures plus tard, la compagnie nationale rend publics des tarifs spéciaux destinés à cette opération que l’on appelle Opération Spéciale MRE: des billets à 97 euros pour toutes les failles de plus de 4 personnes qui souhaitent rentrer au pays en provenance d’Europe. Du jamais vu!!

Le site de la compagnie explose, le bug est au rendez-vous. C’est ce que reconnaît le PDG de la compagnie lui-même, Abdelhamid Addou, lors de la  conférence de presse tenue le lendemain matin. En quelques heures, ce sont 120.000 réservations qui sont effectuées.

L’information a suscité une file importante devant les bureaux de Royal Air Maroc à Bruxelles dès lundi.  “Lundi, déjà, j’avais fait la file, mais pour rien ; et aujourd’hui, c’est carrément fermé, il n’y a plus d’employé à l’intérieur et une affiche sur la porte”, indique un voyageur. Et via le site? “C’est blindé, impossible de réserver”. 

Assaillies, les agences de Bruxelles et celle de la rue de l’Opéra à Paris ont été fermées.

Il n’y a pas que les agences RAM qui ont dû fermer. A Bruxelles par exemple, une agence connue de la place et ayant de nombreux Marocains comme clientèle a elle aussi été assaillie et son propriétaire s’est vu dans l’obligation de fermer, sur ordre des autorités pour non respect des règles sanitaires.

 

 

Leila Amiri 

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