Les femmes sont loin d’être l’égal des hommes dans les nominations aux hauts postes de responsabilité dont le gouvernement fait état tous les jeudis en Conseil de gouvernement, comme le révèle un un rapport du ministère de l’Économie et des Finances.
Ce rapport, qui étudie l’évolution de la représentation féminine au sein de l’administration montre le faible accès des femmes aux postes de responsabilité du conseil du gouvernement depuis juillet 2012 jusqu’au premier semestre 2020. Les chiffres communiqués dans ce cadre sont parlants. Selon le rapport, en effet, la nomination de femmes à des postes de responsabilité au sein du conseil du gouvernement ne représentait que 137 nominations sur un total de 1160 postes, soit un taux de 11,8% seulement. Aucune mesure en faveur de l’accélération de l’amélioration de l’accès des femmes aux hautes fonctions n’a été prise pour le moment.
L’Association Démocratique des Droits des femmes (ADFM) tire à ce propos la sonnette d’alarme. Dans un communiqué, elle appelle à « activer les dispositions constitutionnelles contenues à l’article 19 relatives à la mise en œuvre de l’égalité entre les hommes et les femmes en adoptant un mécanisme de parité dans tous les droits politiques, civils, économiques, sociaux et environnementaux». En se basant sur les résultats du rapport, elle constate que «l’ensemble des nominations aux postes de responsabilité ont continué à adopter la même approche traditionnelle qui consacre l’exclusion systématique des femmes ».
Selon le même rapport, la nomination de femmes à des postes de responsabilité au sein du conseil du gouvernement ne représentait que 137 nominations sur un total de 1160 postes, soit un taux de 11,8% seulement. Sa soumission de la loi organique n ° 57.20 n’a pris aucune mesure en faveur de l’accélération de l’amélioration de l’accès des femmes aux hautes fonctions. C’est la raison pour laquelle l’association appelle à :-accélérer la réforme globale de la fonction publique et de prendre des mesures réglementaires efficaces et des mesures permettant d’améliorer l’environnement de travail au profit des femmes;
– L’adhésion à la mise en œuvre du principe d’égalité dans la nomination aux postes de responsabilité en adoptant le mécanisme de péréquation contenu dans la Constitution et la loi organique n ° 02.12 relative aux postes de responsabilité, dont l’article 4 énonce les principes suivants: égalité des chances, mérite, transparence et égalité face à tous les candidats femmes et hommes;
-La non-discrimination sous toutes ses formes dans la sélection des candidates et des candidats à des postes plus élevés, y compris la discrimination due à l’appartenance politique ou syndicale, à la langue, à la religion, au sexe, au handicap ou à toute autre raison contraire aux principes des droits de l’homme et aux dispositions de la Constitution; L’équité entre les femmes et les hommes, car c’est un principe que l’Etat cherche à réaliser conformément aux dispositions du deuxième paragraphe de l’article 19 de la Constitution, en tenant compte des principes et des normes énoncés dans cet article.
– Un examen complet des lacunes de la loi organique liées à la nomination aux postes de responsabilité en général, et à l’affinement des articles relatifs au renforcement de la représentation des femmes en particulier – tels qu’ils ont été diffusés au Comité de la justice, de la législation et des droits de l’homme – afin d’éliminer ce qui viole les principes d’équité, de mérite et de transparence à l’égard des candidatures féminines et le maintien du plafond. Glassy “devant leur accès à des postes de responsabilité.
-Souligne que le contexte actuel, et face à la crise économique et sociale endémique résultant du COVID-19, nécessite un examen de tous les textes contenant une discrimination directe ou indirecte pour garantir la participation des femmes et des hommes à l’élaboration de politiques publiques inclusives.
BledNews