Le Centre de formation Oum El Ghait à Sidi Moumen a accueilli, mercredi 24 septembre, le lancement de la deuxième édition du projet pédagogique et artistique « Boudour wa Joussour ».
Depuis 2013, l’association Oum El Ghait œuvre pour le développement du préscolaire dans les quartiers urbains défavorisés. En partenariat avec Parchemins Concept, et avec le soutien de la Fondation Marocaine pour le préscolaire, de l’Académie régionale Casa-Settat et du Ministère de l’Éducation nationale, elle donne une nouvelle vie au festival « Boudour wa Joussour ».
Pensé comme un espace d’éveil global, ce projet s’appuie sur la conviction que c’est dès la petite enfance que l’on peut semer les graines (boudour) et créer les ponts (joussour) nécessaires à l’épanouissement personnel et à la cohésion sociale. L’art, la culture et la dimension spirituelle deviennent ainsi des outils puissants pour aider les enfants à exprimer leur talent, développer leur savoir-être et vivre ensemble.
Un pont entre art, éducation et spiritualité
Tout au long de l’année, les enfants participent à des ateliers ludiques avec leurs éducatrices. Ces activités aboutissent à une comédie musicale inspirée du conte soufi « La huppe et les douze oiseaux » de Farid al-Din Attar, réécrit pour les enfants par Faouzi Skali. La mise en scène est signée Layla Skali, avec la participation d’artistes tels qu’Amal Ayouch, Sophia Hadi et Ismail Alaoui, accompagnés de circassiens.
Cette seconde édition s’annonce encore plus ambitieuse : près de 12 000 enfants, accompagnés de leurs parents, sont attendus. Douze représentations auront lieu en mai et juin au centre Ghali Berrada (Fondation Oum Keltoum) à Sidi Moumen.
L’objectif à terme est clair : étendre ce modèle d’accompagnement artistique et éducatif à l’ensemble des quartiers prioritaires de Casablanca.
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