MIM21 : Le textile-habillement marocain veut dépasser la crise et s’imposer avec ses marques
Coup d’envoi réussi pour le 21e salon du salon international du textile, MIM, à Casablanca. Plusieurs officiels à l’inauguration et 8.000 m2 de surface d’exposition, un gage de l’importance d’une industrie qui veut dépasser la crise et s’affirmer avec ses propres marques.
Carton plein pour la 21e édition du salon international du textile, MIM, jeudi 7 novembre à Casablanca. Avec la présence de plusieurs ministres et officiels marocains, la manifestation montre l’importance d’une secteur qui a été, longtemps, le fleuron de l’industrie marocaine, une position qu’il cherche à retrouver avec, une particularité, se positionner avec ses propres marques à l’échelon national et international.
Salle comble pour le défilé Fashion Show du MIM 21 à l’occasion de sa 21e édition. Mais pas seulement . La cérémonie d’ouverture, à laquelle ont assisté le Ministre de l’Inclusion Économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, M. Younes Sekkouri, le Secrétaire d’état auprès du Ministère de l’Industrie et du Commerce, chargé du Commerce Extérieur, M. Omar Hejira, et le Wali de la région de Casablanca-Settat, M. Mohamed MHIDIA, le Vice-Président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), M. Mehdi TAZI, et le Président de l’Association Marocaine des Industries du Textile et de l’Habillement (AMITH), M. Anass EL ANSARI a été l’occasion de dresser une état des lieux et surtout d’exprimer la volonté politique de soutenir le secteur qui connaît, depuis plusieurs décennies, une véritable crise.
Cette séance inaugurale a aussi, voire surtout, mis en avant le fait que le Maroc souhaitait développer sa marque propre. Le défilé Fashion Show organisé à l’occasion a permis à de jeunes talents marocains d’exposer leurs collections. En filigrane, le Maroc cherche à développer ses propres marques. Les dernières mesures douanières prises par le pays abondent dans ce sens notamment avec le «Made In Morocco ».
La force exportatrice de cette industrie était aussi présente via les dizaines d’exposants venus du monde entier. Si l’ouverture vers l’Est et l’avènement de la Chine a porté un coup dur aux industries textiles marocaines. Des dizaines d’usines implantées dans les multiples zones industrielles se sont effondrées.
Le contexte actuel serait un nouveau souffle et l’organisation de ce salon avec la présence d’acteurs importants nationaux et internationaux montre que cette industrie a encore de très beaux jours devant elle.
Leila Amiri