Loubaba Laalej expose à Dar Chérifa
Haut lieu de la culture et des arts de la ville ocre, Dar Chérifa accueillera l'exposition de Loubaba Laalej du 02 au 30 octobre.
Le vernissage de cette exposition, qui a eu lieu le 2 octobre, a également été marqué par la cérémonie de signature du dernier recueil de Loubaba Laalej, intitulé “Pensées vagabondes”, dans ses deux versions française et arabe.
Née à Fès et ayant grandi en France où, elle avait suivi des études de journalisme, carrière qu’elle abandonna pour des raisons personnelles, Loubaba Laâlej, manipule le pinceau depuis quelque vingt années, d’abord par vocation puis, poussée par un désir curieux qui l’entraîne dans des explorations imaginaires à la mesure de ses exigences intellectuelles.
Bien qu’ayant peu exposé, Loubaba Laâlej commence à investir la scène plastique marocaine, animée en cela par ce sentiment de prudence compréhensible chez une artiste qui dit avoir toujours peint “pour soi-même”. Loubaba Laalej, rappelle-t-on, a obtenu en 2019 un doctorat honorifique délivré par le Forum International des Beaux-arts (Fine Arts Forum International) à titre de reconnaissance.
Elle a, à son actif, plusieurs publications sur son expérience créative, telles que “Emergence fantastique”, “Mes univers”, “Matière aux sons multiples”, “Abstraction et suggestion”, “Femmes du monde : entre l’ombre et la lumière” (en cours de publication).
Elle a aussi publié plusieurs recueils de poésie, dont “Fragments”, “Pensées vagabondes” et “Icônes de la plasticité au féminin”.
Plusieurs de ces livres sont en cours de publication dont, “Mysticité et plasticité”, “Melhoun et peinture”, “Peinture et poésie”, “Chuchotement du silence”, “Musicalité et plasticité” (tome I et tome II), “Danse et plasticité”, “Vivre avec soi”, “Vivre ensemble”, “Voix intérieure”, “Route de lumière” et “Art et amour” (écrits et œuvres).
Très active et très productive, cette artiste, bien imprégnée du monde et de son environnement, mais surtout de son fort intérieur souligne toutefois «Mon inspiration découle de mon monde intérieur. Je n’ai jamais voulu me laisser influencer par qui que ce soit ni par quoi que ce soit. C’est biensûr mon choix et il vaut ce qu’il vaut par l’inspiration de mes voyages etde ma spiritualité… J’ai désiré, par le biais de l’écriture, faire pénétrer les lecteurs dans le monde intérieur du peintre», dit-elle.
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