Les grandes ambitions de Zlatan Ibrahimovic

Ligue des champions, Scudetto et éventuellement l’Euro…Ibra ne se refuse rien. Le « phénomène suédois » a accordé, pour son retour, une longue interview commune à la Repubblica et le Corriere dello Sport, lors de laquelle il a tout dit, à sa manière. Et il affiche de grandes ambitions. 

Toujours aussi avide de buts, Ibra, 39 ans, ne cache pas sa volonté de marquer encore et encore. « Si vous ne marquez pas, vous ne gagnez pas. C’est une de mes responsabilités: marquer ou marquer. Je me sens comme un leader sur le terrain, mes coéquipiers me suivent: il y a 10 ans il y avait une autre situation et un un autre groupe. C’est très jeune, mais avec du travail et des sacrifices, les résultats viennent. Ensuite, tout ne dépend pas de moi ».

Concernant la Serie A et les chances de l’AC Milan en Champions League, Zlatan estime « anormal » pour les Rossoneri de ne pas y accéder. « Je ne promets pas une place en Ligue des champions, il est encore tôt, la deuxième du classement est toujours la première des dernières. Je dois viser le maximum, tirer le meilleur de moi-même et des autres. Vrai titre. Ce n’est pas normal pour les fans et pour le club d’être hors de la Ligue des champions pendant 7 ans », assure-t-il.

Pour ce qui est d’un éventuel retour* en équipe nationale pour laquelle Ibra n’a plus joué depuis l’Euro-2016, il affirme y songer: « Ce n’est pas un secret. On verra, cela dépendra de comment je me sens. Je ne vais pas dans une équipe si je n’ai rien à apporter ».

A noter que Zalatan, qui a à son actif 116 sélections et 62 buts, a rencontré en novembre dernier le sélectionneur de la Suède Janne Andersson pour discuter de ce retour.

Ibra est également revenu sur son infection au Covid-19, soulignant que l’expérience fut singulière. « Quand ils m’ont dit que j’étais positif, j’ai voulu comprendre ce qu’est ce Covid. Enfermé à la maison, j’attendais les symptômes: maux de tête et dos, goût perdu après 4-5 jours, quelque chose de nouveau tous les jours. Fièvre Je n’ai jamais eu: c’était un fait plus mental, le temps passait lentement. A la maison je ne pouvais pas faire de l’exercice comme avant, j’étais fatigué », confie-t-il.

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