Le Maroc pays à risque élevé en matière de stress hydrique
Une étude du World Ressources Institute place le Maroc au 27e rang sur 164 pays.
Selon de nouvelles données publiées par le World Ressources Institute (WRI), le Maroc se positionne 27e sur une liste de 164 nations évaluées en matière de risque de stress hydrique. L’urgence est à nos portes.
Selon les récentes informations fournies par le WRI, les cinq pays les plus affectés au niveau mondial par le stress hydrique sont Bahreïn, Chypre, le Koweït, le Liban, Oman et le Qatar.
L’incidence du stress hydrique dans ces nations découle principalement d’une disponibilité limitée en ressources hydriques, associée à une demande accrue liée à l’utilisation domestique, agricole et industrielle.
Les Emirats arabes unis, quant à eux, se situent à la 7e position, suivis par l’Arabie Saoudite (8e), Israël (9e), l’Egypte (10e), la Lybie (11e), le Yémen (12e), le Botswana (13e), l’Iran (14e), la Jordanie (15e). La Syrie clôture le top 25 de ce classement des pays à « risque extrême » de stress hydrique.
Derrière le Mexique (26e), figure le Maroc (27e) parmi la liste des pays les plus exposés à un « risque élevé ». Le Royaume devance ainsi l’Erythrée (28e), l’Espagne (29), l’Algérie (30e), le Pakistan (31e), le Pérou (32e), le Turkménistan (33e), l’Ouzbékistan (34e), la Thaïlande (35e), l’Andorre (36e), l’Albanie (37e) ou encore le Niger (38e).
La Turquie (39), l’Afghanistan (40e), l’Italie (41e), le Kirghizistan (42e), le Portugal (43e), le Népal (44e), Djibouti (45e), la Mongolie (46e) et la Macédoine (47e) font également partie de cette liste de pays exposés à des risques de stress hydrique.
D’après le centre de recherche, un pays considéré en situation de « stress hydrique extrême » utilise au moins 80% de ses réserves d’eau disponible, tandis que le « stress hydrique élevé » signifie qu’il consomme au moins 40% de son approvisionnement.
Par ailleurs, le WRI met en évidence que les régions les plus touchées par le stress hydrique sont le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, où 83% de la population est exposée à un stress hydrique extrêmement élevé. La région de l’Asie du Sud est également touchée, avec 74% de sa population confrontée à des conditions similaires.
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