
Dans un geste politique significatif, la Commission européenne a proposé aux États membres de l’Union un mandat pour négocier un nouvel accord de pêche avec le Maroc.
Il ne s’agit pas encore d’une décision finale, mais d’une proposition formelle qui doit d’abord recevoir l’aval des vingt-sept. Si elle est approuvée, cette étape ouvrira la voie à des discussions officielles avec le Maroc pour définir un cadre juridique stable et prévisible pour l’accès des navires européens à ses eaux. Devant les parlementaires espagnols, Costas Kadis a souligné l’intention de la Commission d’« avancer rapidement », reconnaissant l’impact majeur de ce dossier pour les économies littorales européennes.
Le contexte diplomatique de cette démarche est particulièrement notable. Elle survient peu après l’adoption de la résolution 2797 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a de nouveau qualifié le plan d’autonomie marocain pour le Sahara de solution crédible. L’initiative de Bruxelles semble ainsi s’inscrire dans une lecture attentive des dynamiques géopolitiques, réaffirmant le rôle du Maroc comme un partenaire clé pour la stabilité en Méditerranée et en Atlantique.
En présentant ce mandat, la Commission européenne envoie un signal clair de son intention de consolider un partenariat mutuellement bénéfique avec le Maroc. Bien que le chemin soit encore long avant la conclusion d’un accord final, cette proposition marque le début d’un processus crucial pour l’avenir de la pêche durable et de la coopération régionale.
BledNews/MAP




