Pour inciter davantage les Marocains du monde à investir dans leur pays d’origine, le dispositif «MDM Invest» a été complètement revu. La nouvelle version serait prête et devrait incessamment être dévoilée. Quelles en sont les grandes lignes?
C’est un secret de polichinelle. Le produit MDM Invest ancienne version est loin d’avoir atteint les résultats escomptés. Et le Maroc est bel et bien décidé à impliquer davantage ses ressortissants à l’étranger dans son développement économique. Les outils financiers sont un des leviers qui permettront de drainer davantage d’investissements et surtout d’en faire des investissements productifs. Selon les chiffres officiels disponibles, seuls 2% des investissements des Marocains du Monde (MDM) sont des investissements productifs. Encore faut-il que ces outils soient suffisamment attractifs. C’est la raison pour laquelle MDM Invest a été totalement revisité. Parmi les principales modifications qui ont été apportées, la réduction de l’apport en fonds propres, l’élargissement de la cible à de nouveaux secteurs, des synergies avec les programmes Intelaka et le Fonds Innov Invest.Et ce n’est pas tout. Tamwilcom, ex-Caisse Centrale de Garantie, agirait dorénavant comme un actionnaire. Il prendrait part au projet et serait bien entendu le garant de l’investissement. La commercialisation du produit ne saurait tarder. Déjà fin prêt, il devrait dévoilé dans les prochaines semaines.
Rappelons que MDM Invest a été créé il y a une dizaine d’années pour encourager les investissements des Marocains Résidant à l’Etranger.
L’amélioration du dispositif portera également sur l’élargissement de la cible à d’autres secteurs tels que l’énergie, le transport, la logistique, l’économie verte et les nouvelles technologies.
Par ailleurs, pour encourager les MDM porteurs de petits projets et désirant le réaliser au Maroc, ces derniers pourront également bénéficier d’un package associant le dispositif «MDM Invest» à l’offre du programme Intelaka, au titre de ses composantes aussi bien d’accompagnement que de financement.
Rachid Elaoufir