Le gouvernement fédéral souhaite faire passer de 6,2 % à 5 % la proportion de résidents temporaires au sein de la population canadienne d’ici 2027, a annoncé jeudi le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marc Miller.
« Nous devons nous assurer que le nombre de résidents temporaires qui font leur entrée au pays soit à un niveau soutenable, tout en respectant nos engagements humanitaires et en tenant compte des priorités du marché du travail », a plaidé Marc Miller.
À ses côtés, jeudi, son collègue Randy Boissonnault, titulaire du portefeuille de l’Emploi et du Développement de la main-d’œuvre, a proposé des remèdes expérimentaux pour contrer cette dépendance.
D’abord, à compter du 1er mai, les employeurs devront faire passer de 30 % à 20 % les effectifs issus de cette filière – à l’exception des secteurs de la construction et des soins de santé, où la pénurie est si criante qu’elle ne permet pas ce tour de vis.
Ensuite, à compter de la même date, ils devront élargir leur filet. « Nous demanderons qu’après avoir considéré les citoyens canadiens, les résidents permanents et les réfugiés, les employeurs donnent la priorité aux demandeurs d’asile ayant un permis de travail valide au Canada », a indiqué le ministre albertain.
À la fin de 2023, le Québec comptait 528 000 résidents non permanents, ce qui représente un bond de 46 % en un an.
BledNews