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Huiles de table: Flambée des prix, menaces de boycott

La flambée des prix des huiles de table a provoqué la grogne des consommateurs sur les réseaux sociaux. Lesieur s'explique.

Lesieur Cristal vient de réagir à la hausse des prix qu’elle a pratiqué sur ses huiles de table. L’entreprise justifie cette hausse par la flambée des matières premières sur les marchés mondiaux. Le consommateur marocain, déjà très largement touché par la crise, menace de boycotter. 

L’ombre du boycott plane sur les huiles de table au Maroc. On se remémore le boycott des produits de Danone et la chute vertigineuse de ses ventes qui en a découlé. Les huiles de table viennent de connaître une augmentation très conséquente de leurs prix sur les étalages, jusqu’à deux dirhams par litre pour certaines marques, ce qui est représente une augmentation de 15%.
Lesieur Cristal vient de réagir. Dans un communiqué de presse publié ce mercredi 24 février, la filiale de la multinationale française «Groupe Avril», commence par «comprendre l’émoi suscité par la hausse des prix du marché des huiles de table au Maroc ces quatre derniers mois».

L’entreprise, cotée à la bourse de Casablanca, justifie cette hausse des prix par la flambée des cours des matières premières agricoles qui servent à la production des huiles alimentaires. «Cette augmentation, qui touche tous les opérateurs, est liée à la flambée des prix des matières premières agricoles à l’international, et plus particulièrement celles utilisées pour la fabrication des huiles de tables. Depuis mai 2020, le cours du soja a augmenté de 80% et celui du tournesol de 90%», explique l’opérateur. L’entreprise ajoute qu’elle n’a pas pu contenir cette hausse. «Ayant le devoir d’assurer l’approvisionnement du Royaume en ces temps de crise sanitaire mondiale, Lesieur Cristal a réussi à constituer des stocks de matières premières pour éviter tout risque de pénurie. Ces stocks lui ont permis de retarder le plus possible la répercussion de la hausse des cours mondiaux auprès des consommateurs marocains», affirme l’entreprise. Mais, ajoute-t-elle, «la flambée des cours des matières premières agricoles s’accentuant durablement, Lesieur Cristal a été contrainte d’en répercuter une partie dans ses prix, à l’instar de tous les opérateurs du marché».

Depuis 2000, l’huile ,’est plus subventionnée par l’état marocain.

 

 

Leila Amiri

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