L’affaire fait grand bruit en Grande-Bretagne. C’est le site en ligne mirror qui en fait écho aujourd’hui. Une ressortissante espagnole d’origine marocaine égorge son bébé en l’absence de son mari, lui aussi marocain.
Le meurtre, un fait divers, est loin de passer anodin. Il s’agit d’une Marocaine, installée depuis peu en Grande-Bretagne, qui, certainement dans un moment de désespoir extrême, a égorgé son nourrisson. Elle appelle ensuite son mari au travail et lui annonce qu’elle « a tué le bébé».
Le mari, éboueur, rejoint son foyer, en présence de son employeur, lui aussi marocain, et découvre le corps de son enfant.
La maman, probablement victime d’une très forte dépression postnatale, a été incarcérée dans un hôpital psychiatrique.
Le couple, des Marocains fraîchement arrivés d’Espagne, fait partie de cette deuxième vague de migrants en Angleterre venus chercher un avenir meilleur pour eux et leurs enfants. Ils sont de plus en plus nombreux à quitter les pays d’Europe, du Sud de l’Europe plus précisément, où la précarité sévit dans les rangs des populations immigrées. Les Marocains en font souvent partie. Arrivés en Angleterre, ils sont voués à eux-mêmes, sans ressources et se heurtent surtout aux difficultés d’intégration exacerbées par un manque total de communication, à cause de la langue principalement.
Leila Amiri