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Fuite des cerveaux: Les chiffres accablants de Miraoui

80% des lauréats de certaines écoles d'ingénieurs migrent vers l'étranger.

Evoquant les ingénieurs, le ministre a indiqué que 80% des lauréats de l’Ecole des Ingénieurs de Kénitra sont partis à l’étranger pour y travailler. 

L’hémorragie est on ne peut plus alarmante. La fuite des cerveaux atteindrait des sommets sans précédent dans certaines branches comme l’ingénierie, la médecine et le paramédical. Dans le domaine de l’ingénierie, les entreprises étrangères, et pas des moindres, viennent chercher les ressources humaines au Maroc. Résultat: des centaines d’ingénieurs formés au Maroc, dans des établissements publics, qui partent tous les ans. Ils seraient 600 voire davantage.
Dans les écoles d’ingénieurs, l’hémorragie est à son comble. A en croire les propos d’Abdellatif Miraoui, ministre de l’enseignement supérieur, à la séance d’ouverture de l’African Global Summit, un événement dédié au monde du digital, toutes branches confondues, l’école des ingénieurs de Kénitra aurait vu 80% des lauréats de sa dernière promotion partir à l’étranger. Le chiffre est ahurissant et montre le danger pour le Maroc qui se vide de ses compétences. Autre problématique de taille, le coût de cet exode. Les jeunes lauréats sont formés dans des établissements publics donc financés par l’état. La perte est donc sèche. Quelles sont les solutions pour arrêter ce phénomène? L’état est pour l’heure dans l’incapacité d’agir sur ce flux et les politiques l’incombent à la mobilité internationale des compétences. L’état compte accélérer l’apprentissage dans les domaines de l’ingénierie informatique en particulier et de l’intelligence artificielle pour faire du Maroc un réservoir de compétences en la matière.

 

 

Rachid Elaoufir

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