
Bien avant la discrimination à l’embauche en France, certains profils sont pénalisés d’abord sur les bancs des universités, dans leur accès aux filières de master. Dans son étude annuelle publiée mardi, l’Observatoire national des discriminations et de l’égalité dans le supérieur (Ondes) souligne que les candidates les plus concernées sont «celles dont l’identité signale une origine africaine (…) avec une baisse de 8,5% des chances de succès», ou encore une appartenance religieuse juive.
Selon la même source, «les candidates dont l’identité suggère une affiliation juive ou une origine asiatique présentent des écarts deux fois moins importants, mais qui s’avèrent statistiquement significatifs dans les estimations».
Face à ce constat, l’observatoire préconise «des mesures correctrices de la part de la puissance publique et de l’ensemble des acteurs concernés».
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