France: 7,7 millions d’immigrés, les Marocains en 2e position

En comparaison, d’après les données de l’ONU, cette proportion atteignait, l’année dernière, 76,7 % au Qatar, 70,2 % à Monaco, 31,7 % en Suisse, 30,4 % en Australie ou encore 22,2 % au Canada tandis qu’à l’autre bout de l’échelle, elle était de seulement 1,3 % au Mexique, 0,7 % au Brésil, 0,3 % en Inde, 0,2 % en Indonésie, 0,1 % en Chine et 0 % à Cuba.

La population étrangère vivant en France en 2024 s’élevait de son côté à 6 millions de personnes, soit 8,8 % de la population totale, contre 6,5 % en 1975 et 4,4 % en 1946. Elle était composée à hauteur de 5,1 millions d’immigrés n’ayant pas acquis la nationalité française et de 0,9 million de personnes nées en France de nationalité étrangère.

Près de la moitié (48,9 %) des immigrés vivant en France en 2024 est née en Afrique et 30,9 % en Europe, les pays d’origine les plus fréquents étant l’Algérie (12,4 %), le Maroc (11,7 %), le Portugal (7,3 %), la Tunisie (4,9 %), l’Italie (3,6 %), la Turquie (3,4 %) et l’Espagne (3,1 %).

L’Île-de-France est la région métropolitaine qui compte le plus d’immigrés dans sa population (20,7 % en 2022), devant Provence-Alpes-Côte d’Azur (11,3 %) tandis que les Pays de la Loire (4,7 %) et la Bretagne (4,2 %) sont celles qui en recensent le moins.

Au niveau départemental, la Seine-Saint-Denis est celle qui compte le plus d’immigrés (31,1 %), devant le Val-de-Marne (22,9 %), le Val-d’Oise (21,1 %) et Paris (20,6 %). À l’inverse, les départements avec les plus faibles proportions d’immigrés sont le Pas-de-Calais (2,5 %) et la Vendée (2,7 %).

Enfin, au niveau communal, les parts de population immigrée les plus élevées sont observées à Saint-Denis (49,7 %), La Courneuve (47,6 %), Aubervilliers (45,4 %) ou encore Le Bourget (39 %) et Bobigny (38,2 %).

Cette proportion est en revanche inférieure à 5 % dans trois quarts des 35 000 communes de France et elle se situe en dessous de 1 % dans près de 8 000 d’entre elles.