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Fouad Laroui accusé d’agression sexuelle à Amsterdam

La plainte d’une étudiante pour agression sexuelle, mise de côté depuis 2017, refait surface et l’Université ouvre une enquête.

Les affaires de mauvaises moeurs et de harcèlement se succèdent et se ressemblent. Cette dernière qui fait grand bruit concerne un des écrivains marocains de l’étranger les plus en vue. Fouad Laroui se retrouve au cœur d’une affaire de harcèlement sexuel.

C’est le quotidien néerlandais NRC qui met au grand jour cette histoire en donnant publiquement la parole à cette jeune étudiante qui accuse Laroui d’agression sexuelle.

« Par un après-midi froid, une étudiante française de troisième année se précipite hors de la maison de son professeur. Elle a peur. L’odeur de son après-rasage lui pique toujours le nez. Ce qui aurait dû être une tasse de café pour soutenir son professeur, qui était surmenée et déprimée, s’est terminée par son expérience d’agression sexuelle. Il tendit la main et lui caressa la main. Elle atterrit sur ses genoux. A été touché et étreint par lui. Ce n’est qu’au bout d’une heure qu’elle a osé partir avec une excuse », peut-on lire sur l’article publié par le quotidien néerlandais.

Cette étudiante, qui ne dépose pas plainte auprès de la police, s’adresse à l’administration de l’Université. Cette dernière ne prend pas en compte ses dires. Fouad Laroui nie en bloc ces accusations et parle de « relations paternelles « avec ses étudiants. L’étudiante en question quitte alors l’établissement universitaire. Mais d’autres étudiantes lui emboîtent le pas et dénoncent elles aussi les agissements de Laroui, traité de harceleur sexuel. L’Université vient donc, une année après, de se saisir de cette affaire et a ouvert une enquête pour tirer au clair ces accusations. Contacté par le média marocain en ligne Le Desk, Fouad Laroui rétorque  «En attendant, on me demande de travailler de chez moi, ce qui ne change rien parce que je n’ai plus de cours jusqu’à début février. Je ne suis donc pas suspendu», a-t-il affirmé.

L’écrivain soutient en effet que depuis le temps, l’affaire aurait été classée, avant que les récentes révélations de la presse ne fassent changer l’université d’avis. Il rejette en bloc les faits lui étant reprochés, mais concède avoir eu un «comportement inapproprié». Refusant tout caractère sexuel de ces actes, il estime que «c’était à l’évidence une faute», qu’il n’y a eu ni viol, ni violences, rapport de la commission à l’appui.

Pour le moment, l’enquête suit son cours.

 

BledNews

 

 

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