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Enquête ouverte après la découverte d’une tête de sanglier devant le consulat du Maroc en Corse

Aucune inscription ni revendication n 'était indiquée sur les lieux.

Les autorités judiciaires de Bastia en Corse enquêtent sur des faits de «provocation à la discrimination et à la haine raciale», après la découverte, dimanche 27 août, d’une tête de sanglier devant le consulat du Maroc à Biguglia (Haute-Corse).

La tête tranchée a été trouvée vers 13h00 à l’entrée de la représentation diplomatique et a été enlevée, rapporte l’AFP, ajoutant qu’aucune inscription ou revendication n’ont été signalées.

Dans un communiqué cité par l’agence de presse, Michel Prosic, préfet de Haute-Corse, fait par de sa condamnation de cet «acte inacceptable» avec «la plus grande fermeté». Il a par ailleurs exprimé son «entier soutien à la consule générale du Maroc et ses collaborateurs, ainsi qu’à l’ensemble des ressortissants marocains résidant dans le département».

Contactée par l’agence de presse, Najoua El Berrak, consule générale du Maroc en Corse, a indiqué «condamne(r) également les faits». «Il n’y a pas encore les résultats de l’enquête. Je ne veux accuser personne, ni politiser l’affaire. Il faut rester prudent et sage. J’ai eu plusieurs élus corses au téléphone qui m’ont apporté leur soutien dont M. (Gilles) Simeoni, le président de la collectivité de Corse», a-t-elle ajouté.

Le Maroc est le premier pays d’origine pour la population étrangère en Corse, avec près de 30% des immigrés.

 

 

BledNews/ AFP

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