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En Belgique, des familles expulsées de leur logement social à cause de biens détenus à l’étranger

Plusieurs familles marocaines en font partie.

On ne s’amuse plus en Flandre. Ce début de semaine, plusieurs familles ont appris qu’elles allaient être expulsées de leur logement à cause de biens immobiliers qu’elles possèdent à l’étranger. Des Marocains en font partie.

Au total, 25 familles vont devoir quitter leur logement social dans les prochains mois. Ces personnes ont fait l’objet d’une enquête menée par des détectives privés. Des enquêteurs qui ont découvert que ces locataires possédaient un bien à l’étranger. Il peut s’agir d’un terrain, d’un appartement ou d’une maison. Mais quoi qu’il en soit, avoir une propriété – en Belgique ou ailleurs – et bénéficier d’un logement social est illégal en Flandre.

Outre la suspension de leur contrat, les locataires concernés vont devoir payer une amende pouvant aller jusqu’à 35.000 euros. Une somme qui équivaut aux réductions sociales dont ces personnes ont pu bénéficier jusqu’ici.

La Belgique a dupliqué le système qui existe Le gouvernement flamand s’est inspiré de ce qui se faisait déjà aux Pays-Bas. Quand une société de logements sociaux a des doutes sur l’honnêteté de certains de ses locataires, elle a désormais la possibilité de faire appel à un bureau d’investigation.

Dans le cas de Lierre, la société a signalé 59 noms de personnes suspectées de fraude. Des personnes originaires de différents pays, comme la Slovaquie, la Pologne, le Portugal ou encore le Maroc et la Turquie. Neuf dossiers sont encore sous enquête, mais 25 cas de fraude ont donc déjà été dévoilés. Les locataires ont désormais 9 mois pour quitter les lieux et se trouver un nouveau domicile sur le marché privé.

Il faut s’attendre à ce que ce genre de contrôle se poursuive, d’autant que le gouvernement flamand a décidé d’investir 5 millions d’euros par an pour faciliter le travail des sociétés de logements sociaux et rembourser les enquêtes qu’elles commandent. La Flandre a d’ailleurs désigné cinq bureaux d’investigation auxquels elles pourront faire appel. Les détectives privés seront actifs dans 41 pays, et les enquêtes concerneront désormais l’ensemble de la Flandre.

 

 

BledNews

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