La détresse des jeunes a été encore plus grande pendant le confinement. La campagne Ana M3ak de prévention contre le suicide des jeunes lancée par l’association Sourire de Reda s’est poursuivie en 2020 et a enregistré un record d’appels de détresse.
La helpline Stop Silence a enregistré un taux d’appels supplémentaires de +78%, entre janvier et juin 2020, par rapport à la même période de l’année 2019, avec un pic de 92 % entre mars et juin, qui correspond à la période du confinement. La crise sanitaire a sans aucun doute eu une effet désastreux sur l’état psychologique des jeunes. Le mal-être chez ces jeunes est dû à plusieurs facteurs. L’association cite un manque d’intimité et le confinement avec des personnes maltraitantes, un manque de visibilité sur l’avenir, l’arrêt brusque de suivi psychologique ou de traitement médicamenteux mais aussi une «recrudescence des situations de cyber harcèlement avec l’augmentation du temps passé par les jeunes sur le web».
Face à cette situation, Sourire de Reda a renforcé ses actions durant cette période particulière, notamment à travers la mobilisation de ressources exceptionnelles pour le soutien émotionnel pendant le confinement, pour la helpline et pour les réponses aux demandes d’aide par mail et sur les réseaux sociaux.
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