Matinée studieuse pour l’ONMT et ses cadres qui ont mis tous les moyens en œuvre pour que la 2eédition des Tourism Marketing Days (TMD) soient une réussite : studio de 2M, dernière technologie, diffusion online en direct… Dans ce contexte de crise sans précédent, le marketing (et donc l’ONMT) est le vecteur essentiel pour penser l’après-crise. Qu’en pensent les opérateurs et surtout que faut-il retenir de plus de deux heures de débats ?
Si la situation du secteur touristique est catastrophique (effondrement de la demande à cause de la pandémie, quasi-totalité des établissements hôteliers fermés, restaurants au bord de la faillite, emplois menacés…), l’espoir est là. La liste noire des effets de la pandémie est longue. La Covid 19 a balayé d’un revers tous les espoirs que cette année 2020 avait fait naître.
L’existence de cet espoir est un des premiers points à retenir de cette deuxième éditon des TMD. «L’envie de voyager est toujours là», affirme Adel El Fakir, DG de l’ONMT. Des propos qui prêtent à l’optimisme d’autant plus qu’ils se basent sur les résultats d’une enquête internationale menée par l’Office au cours des mois de confinement.
Point positif donc : l’envie de voyager subsiste chez les citoyens du monde.
«La crise du Covid a changé les choses dans les formes. Dans le fond, rien n’a changé », déclarait El Fakir. La ministre du tourisme, Nadia Fettah, qui intervenait au tout début du Webinaire, a d’ailleurs abondé dans ce sens : en voulant rassurer les professionnels, elle a déclaré que l’enquête, dont les conclusions devraient être livrées en détail, a prouvé que le voyage restait une priorité.
Ce qui changera ? Assurément les choix des destinations, la façon de rechercher sur le net, l’importance des réseaux sociaux.
«L’avis des internautes est devenu un facteur très important pour le choix de la destination» : c’est aussi cela que l’étude a fait ressortir. «L’utilisation des technologies est fondamental ». Le Maroc devra s’adapter, mettre en place les outils nécessaires, agir sur la demande par le biais des nouvelles technologies (moteurs de recherche…).
Bien entendu, l’aérien devra suivre et à cet effet Abdelhamid Addou, PDG de Royal Air Maroc est intervenu pour corroborer les propos d’El Fakir. Les deux institutions travailleront ensemble pour que le Maroc soit desservi au mieux.
Lueur d’espoir donc pour les prochains mois mais surtout pour l’après Covid. A condition toutefois que la réponse s’organise dès à présent.
Amale DAOUD