“Il a fallu que « les Lionnes de l’Atlas » aient cette percée historique à dimension nationale et portée
internationale pour que « nos filles » sportives et footballeuses à la fois suscitent d’un seul coup
autant d’encouragements et de reconnaissance”, affirme un communiqué de l’association.
“C’est par leur motivation, leur intelligence individuelle et collective, leurs efforts et persévérance que
ces jeunes joueuses bien de chez-nous, ont vaincu des résistances patriarcales à leur ambition tout
en parcourant des étapes de haute compétition et gagné, avec brio, une de nos batailles à toutes et à
tous, à savoir celle de reconnaître que les femmes et les hommes sont égaux en dignité et en droits
indépendamment de leur sexe biologique”, ajoute la même source.
Les stéréotypes ont la vie dure mais des actions de cette sorte impactent forcément et agissent sur les perceptions et imaginations sociales. C’est d’ailleurs ce que pense aussi l’ADFM qui rappelle que “cette bataille/opportunité inédite n’est qu’un jalon, tant les préjugés discriminatoires sont ancrés et reproduits à grande échelle et limitent, de ce fait, l’émancipation de millions de femmes et de filles ainsi que le progrès social”.
Les perceptions et stéréotypes constituent un des freins majeurs au développement vers une véritable égalité et ce, qu’il s’agisse de la cellule familiale, du milieu professionnelle ou de la vie sociale. La lutte contre ces stéréotypes passe par un changement dans les perception et mentalités et demande, de ce fait, beaucoup de temps. Cependant, une action de ce type comme par exemple une formidable victoire d’une équipe de football féminine balaie plusieurs années de lenteur dans la mise en place d’une nouvelle façon de considérer les attributions sociales des hommes et des femmes.
A.D