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Caftan marocain: Etape décisive avant l’inscription sur la liste de l’UNESCO

L'Algérie multiplie, en vain, les obstacles.

Le Maroc attend avec impatience la consécration d’un dossier d’une importance nationale, celui de l’inscription du Caftan sur la liste représentative à l’UNESCO. Cette inscription, devrait se faire depuis New Delhi en Inde, où se tient du 8 au 13 décembre la 20ème session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. 

Depuis son élection, le régime algérien s’est donné pour mission de créer des foyers de tension au Maroc sur plusieurs niveaux, notamment en s’attaquant à ses symboles, son Histoire, en voulant s’approprier son identité, une ligne rouge pour le peuple marocain.

Les affaires opposant l’Algérie et le Maroc dans ces nombreux domaines ont fait les choux gras de la presse internationale, qui a souligné parfois le ridicule de cette lutte acharnée.

« Il faut aurait pu s’agir d’une affaire anecdotique, mais la reconnaissance du caftan marocain par l’UNESCO au titre du patrimoine immatériel est l’objet d’une démonstration de force de la part d’Alger qui fait feu de tout vois pour l’empêcher », note l’Express dans un récent article dédié au caftan.

Cette guerre médiatique prend racine dans une tentative d’appropriation de l’identité marocaine et de la réécriture de l’Histoire, et dans une perspective plus large, une lutte pour le leadership régional.

A ce titre, l’Algérie a essuyé une défaite de taille le 7 novembre, lorsque le Maroc a été élu au Conseil Exécutif de l’UNESCO pour le mandat 2025-2029, lors de la 43e session de la Conférence générale tenue à Samarcande. Le Royaume a remporté 146 voix en faveur de son élection contre aucune voix pour l’Algérie, un signal fort de la communauté internationale.

L’Algérie a usé de différents stratagèmes pour s’approprier le Caftan marocain, notamment en ajoutant l’année dernière, la photo d’un caftan de Ntâa originaire de Fès dans un dossier sur le « costume féminin de cérémonie dans le Grand Est de l’Algérie » qui devait inclure uniquement la Melehfa et la Gandoura, pour inscription sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Et cette semaine, il est attendu de voir de nouveaux coups bas venir de l’Algérie pour empêcher cette inscription. Dès le début de la séance lundi, la délégation algérienne a demandé l’ajout d’un amendement à l’ordre du jour pour modifier « le nom d’un élément inscrit », en s’agissant d’un habit traditionnel et y a inclut le port du Caftan.

Le président du comité de la séance, Vishal Sharma, a répondu que le bureau a examiné la proposition algérienne la veille et qu’il y a consensus pour suggérer une nouvelle approche. La délégation algérienne a répondu avec irritation en soulignant qu’elle souhaite avoir la réaction des pays membres, puis a demandé que son amendement passe s’il n’y a pas d’opposition.

Le bureau a suggéré que la proposition algérienne soit soumise au vote à bulletin secret, en demandant si cette suggestion est acceptable pour l’Algérie, ce qui a poussé la délégation algérienne à demander un moment de concertation avec sa « capitale », avant de demander le retrait de l’amendement.

Blednews

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