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Aéroport Mohamed V de Casablanca: Voici les points que le cabinet mandaté devra étudier

Dès le 27 juillet, un cabinet sera mandaté par l'ONDA pour plancher sur l'élaboration du programme de développement de l'aéroport casablancais.

L’Office national des aéroports (ONDA) planche sur l’élaboration de tout un programme de développement des infrastructures aéronautiques et terminales de cet aéroport. Le schéma de développement à mettre en place sera conçu à l’horizon 2040 et 2050, en se basant sur les orientations de la dernière édition de l’«IATA Airport Development Reference Manual» (ADRM) et sur toutes autres références reconnues mondialement.

L’Office devra mandater le 27 juillet prochain, pour 7 millions de dirhams, un cabinet afin de mener l’étude d’élaboration du futur Schéma de développement des installations de cette infrastructure aéroportuaire. Celle-ci devra comprendre une analyse détaillée des flux prévisionnels de trafic (avions et passagers) et des processus de traitement actuels et futurs en considérant toutes les ressources y afférentes. Le cabinet définira ainsi les hypothèses de dimensionnement et les orientations pour l’aménagement des espaces qui serviront pour le dimensionnement de l’ensemble des sous-systèmes aéroportuaires (parking avions, aérogares passagers départ, arrivée et correspondance, parking voitures, hôtels sous douane, et l’accès routier et ferroviaire) et aussi le système de piste de cet aéroport en tenant compte de l’organisation de l’espace aérien et du système ATM.

La consultation établira les prévisions de trafic passagers, bagages et mouvement avions à l’horizon 2040 et 2050 sur la base d’une étude économétrique et en tenant compte des politiques sectorielles et des programmes des principales compagnies et particulièrement de la Royal Air Maroc (RAM). De même, l’analyse s’intéressera à l’évaluation de la capacité actuelle des différents modules de l’aéroport, dont la capacité du système de piste actuel, y compris la capacité de la navigation aérienne de l’aéroport avec la définition de leurs horizons de saturation. Le programme, une fois défini, servira de base au lancement des études architecturales et techniques pour la construction et/ou l’extension des terminaux, la programmation des travaux de développement des chaussées aéronautiques et les dispositions à prendre pour l’installation d’équipements d’aide à la navigation aérienne en vue d’augmenter la capacité du système de piste.

Un appel d’offres sera également lancé pour la mise en place/mise à niveau du système de tri bagages des différents terminaux concernés par l’étude en plus des travaux d’aménagement d’un hôtel sous douane pour couvrir les besoins croissants du hub en termes d’hébergement de passagers en correspondance.

L’aéroport Mohammed V est le premier du pays en termes de trafic passagers, mouvements avions et fret aérien. La plateforme qui a traité 10,3 millions de passagers en 2019 constitue un hub pour les opérations de la RAM qui opère un trafic en correspondance important. En 2019, le trafic en correspondance enregistré au départ à l’aéroport a été de 1,64 million de passagers, sur un trafic au départ de plus de 3,26 millions de la compagnie nationale et environ 32% du trafic commercial total au départ de cet aéroport. Ce dernier dispose actuellement de deux terminaux pour le trafic commercial régulier d’une capacité globale estimée de 14 millions de passagers par an et d’un doublet de pistes rapprochées.

L’aéroport est doté d’une seule tour de contrôle d’une hauteur de 28 m. «Il a été décidé que le développement futur des infrastructures aéronautiques et terminales se fera du côté ouest des terminaux existants par la construction d’une nouvelle piste et ses voies de circulation permettant des approches parallèles indépendantes et la construction des installations terminales et des parkings avions entre la nouvelle piste et le doublet existant», indique l’ONDA qui affirme qu’en perspective du développement du trafic aérien, la révision du schéma directeur de développement des infrastructures aéronautiques et terminales s’avère nécessaire pour accompagner le développement du trafic aérien de l’aéroport et ses perspectives d’évolution à moyen et long terme tenant compte particulièrement du programme de développement du transporteur national RAM.

 

 

BledNews/MAP

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