Réunion au sommet ce mardi 10 mai entre la ministre du Tourisme, les directeurs généraux de l’ONMT et de la SMIT et les membres des la Confédération Nationale du Tourisme (CNT). Au programme, les chantiers du secteur à l’heure où la relance semble pointer son nez.
Tout porte à croire que les différents acteurs du secteur touristique entendent travailler de façon sereine et concertée dans l’objectif unique et majeur d’être au rendez-vous de la relance. Les réunions se succèdent avec les départements ministériels et l’Office National Marocain du Tourisme ainsi qu’avec la Confédération Nationale du Tourisme (CNT). Après l’accord passé entre l’ONMT et la CNT, le tour de discuter autour d’une même table avec l’ensemble des intervenants est venue pour Fatima-Zahra Ammor. C’est un communiqué du ministère qui a informé sur les divers points à l’ordre du jour et ils sont nombreux. Pour la CNT, deux chantiers majeurs existent: celui de l’aérien qui conditionne la proposition de valeur touristique et l’attractivité de la destination Maroc et celui du manque de ressources qualifiées en raison de la perte de l’attractivité du secteur en matière de l’emploi. Ce dernier point est particulièrement alarmant. La quasi-totalité des structures hôtelières font face à une pénurie de personnel suite à la crise du Covid. De nombreux éléments se sont reconvertis et préféré quitter le secteur à cause de la grave crise traversée sans oublier les coups de semonce drastiques dans les effectifs que les hôteliers ont dû réaliser. Le problème actuel est qu’avec la reprise, le manque de personnel est flagrant. La ministre a précisé qu’un plan d’action devrait être très prochainement déployé.
Les opérateurs sont également appelés à concevoir des offres attractives pour le tourisme interne. Ces offres devraient compléter les efforts déployés par l’ONMT dans ce sens. Le tourisme interne ne devrait donc plus être le maillon faible. Des offres appropriées sont donc à concevoir et commercialiser.
A l’horizon 2030, le Maroc entend doubler le nombre d’arrivées. Une vision trop ambitieuse, qui fait fi d’éventuelles crises?
