Sur fonds de revendication sociale, incertitudes quant à la réouverture des frontières fin janvier
Plusieurs manifestations des acteurs du tourisme ont eu lieu pour réclamer l'ouverture des frontières.
C’est l’asphyxie du secteur touristique. Alors que le gouvernement vient de mettre en place un plan d’urgence, plusieurs acteurs, marginalisés de ce plan ainsi que les employés des entreprises touristiques ont manifesté pour réclamer la réouverture des frontières, condition sinequanone pour une éventuelle reprise.
“Ouvrez les frontières!”: le slogan était sur les pancartes et dans la bouche de tous les manifestants ce mercredi 26 janvier à Rabat, devant le ministère du tourisme et dans les rues de Marrakech. Les professionnels de l’industrie du tourisme au Maroc n’en peuvent plus. Rassemblés devant le siège du ministère du Tourisme à Rabat à l’appel de l’Association nationale des agences de voyages (ANAV), près de 200 voyagistes ont appelé à la réouverture des frontières, fermées depuis le 29 novembre et au moins jusqu’au 31 janvier.
Le plan mis en place par le gouvernement et comportant plusieurs mesures de soutien est loin de faire l’unanimité. Les voyagistes, pour ne parler que de ceux-là, en sont totalement exclus. “Une aberration”, estiment-ils. Les hôteliers se sont vu octroyer un milliard de dirhams et sont exonérés du paiement de la taxe professionnelle. Sur ce dernier point, les voyagistes se disent lésés.
A Rabat et Marrakech, les slogans concernaient l’ouverture des frontières, fermées depuis le 28 novembre dernier.
BledNews
