Les estimations tablent sur 1.150 millions d’euros de pertes pour l’Espagne. Les dépenses des MRE qui transitent par l’Espagne sont de diverses ordres: : hôtels, nourriture, billets de ferry, stations-service.
« De l’argent qui cette année s’évaporera totalement », écrit La Razon. Le secteur maritime est très touché. Un responsable de la société FRS indique que « au niveau de la facturation, l’opération de traversée du détroit représente à elle seule 500 millions d’euros” . Toutes les activités annexes le sont également. « Chaque escale d’un navire dans un port génère des milliers d’euros de chiffre d’affaires dans de nombreux secteurs : le pilote, le remorqueur, le fournisseur, le fournisseur, celui qui collecte les déchets, la blanchisserie, tout un amalgame de sociétés de services », a expliqué à EFE Manuel Piedra, président d’Aesba, l’association des entrepreneurs des services portuaires de la baie d’Algésiras.
Piedra, le chef de la Fédération des services citoyens des commissions ouvrières de Campo de Gibraltar, Miguel Alberto Díaz, a assuré au journal que la mesure « prolonge la situation déchirante vécue par des centaines d’entreprises et met en danger le présent et l’avenir de milliers d’emplois dans les ports, y compris le personnel de la flotte et des terres des compagnies maritimes, l’assistance aux passagers, les autorités portuaires, les agences de voyages, le transport routier, l’amarrage, l’accueil, les stations-service et ainsi de suite une longue liste de familles qui craignent pour leur avenir ».
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