C’est ce qu’affirment plusieurs sources médicales bien informées. Les établissements de soin n’auraient plus la capacité d’accepter tous les malades qui ont contracté le virus. Seuls les cas graves seraient admis en hospitalisation.
Rien que sur Casablanca-Settat, le taux d’occupation des lits d’hospitalisation dans les trois hôpitaux de campagne s’est élevé, à la date du 31 juillet, à plus de 83,77%, soit un total de 1.616 lits occupés. Ces lits se répartissent sur l’hôpital de campagne à la Foire Internationale de Casablanca (550 lits occupés) et ceux de Benslimane (676) et d’El Jadida (390), précise la même source dans un communiqué, notant que d’autres patients sont hospitalisés dans d’autres hôpitaux de la Santé Publique de la région.
Les autres régions sont aussi touchées. Le nombre de cas graves est en nette augmentation. Le ministère de la Santé annonce la hausse des cas graves soit 88 répartis sur Casablanca (un total de 25 cas dont 8 sous respirateur artificiel,) Tanger Tétouan Al Hoceima (25 cas dont un sous respirateur), Marrakech Safi (19 cas), Fès Meknès ( 10 cas), Rabat Salé Kénitra (7 cas dont 3 sous respirateur), et 2 cas pour Sous Massa.
Cette nette augmentation des hospitalisations et donc des taux d’occupation des hôpitaux devrait inciter les autorités sanitaires à adopter la nouvelle approche qui consiste à administrer aux malades qui ne sont pas dans un état grave le traitement à domicile. Un suivi médical se ferait à distance et les malades ne rejoindraient les hôpitaux qu’en cas d’aggravation de leur état de santé.
L.A