Fatiha Saidi se met dans la peau d’une mendiante

Se mettre entièrement dans la peau de son personnage : c’est ce qu’a fait la belgomarocaine Fatiha Saidi avant d’écrire son roman «Dans la peau d’une femme mendiante », à paraître aux Éditions La Boite à Pandore en octobre prochain.

«Une expérience douloureuse et brutale que j’ai voulu mener pour écrire un livre sur la mendicité » : Fatiha Saidi n’aura pas été, comme à son accoutumée, de main morte. Pour écrire un livre sur la mendicité, l’auteure a voulu ressentir ce qu’une femme mendiante peut endurer au quotidien : difficultés, harcèlement, regard de la société, violences dans les rues, …

Cette belgomarocaine, née à Oran dans une famille marocaine originaire du Rif, a milité toute sa vie, d’abord au sein du parti écolo, d’où elle démissionnera puis au Parti Socialiste dont elle est membre.

Aujourd’hui c’est en tant que romancière que Fatiha Saidi fait parler d’elle mais avec un sujet toujours proche de cette réalité sociale qu’elle aime tant défendre. L’écriture d’un livre sur la mendicité est forcément un acte militant. Le sujet, à très forte connotation sociale, ne manquera pas de soulever les inégalités, les politiques sociales, la politique tout court.

Et la romancière de préciser «Je ne percevrai pas un euro sur cet ouvrage. Mes droits d’auteure seront entièrement reversés au Resto du Cœur de Namur – Maison de la Solidarité ». Un acte purement militant…encore une fois.

A.D