Les petites voitures sont-elles une espèce en voie de disparition ? La question est posée depuis quelques années, alors que certains constructeurs généralistes ont renoncé à produire des voitures du « segment A » – celui des berlines mesurant moins de 3,70 m – ou ont préféré nouer des partenariats (Renaut/Smart,Toyota/Citrên/Peugeot) pour partager les investissements requis, jugés de plus en plus difficiles à rentabiliser.
Plus basse, plus large
Dans ce contexte, la persévérance de Hyundai fait figure d’exception, car la nouvelle i10 présentée à Francfort n’est pas une simple évolution de la précédente, mais bien un modèle complètement inédit, comme en témoigne l’évolution de ses mensurations. La 3e génération d’i10 apparaît en effet d’emblée mieux proportionnée grâce à une carrosserie abaissée de 2 cm (à 1,48 m) et élargie d’autant (à 1,68 m), et posée sur un empattement étiré de près de 4 cm (à 2,43 m) pour une longueur quasi inchangée (+ 5 mm à 3,67 m).
Une nouvelle plateforme qui promet non seulement des qualités dynamiques optimisées, mais aussi une habitabilité plus généreuse aux places arrière, aussi bien en espace aux jambes qu’en largeur aux coudes. D’ailleurs, si l’i10 n’est proposée qu’en carrosserie 5 portes pour faciliter l’accès aux places arrière, elle est disponible au choix en version 4 ou 5 places, afin de correspondre à la composition du foyer. Pratique, elle propose un volume de coffre de 252 litres, généreux pour cette catégorie.